Evaluation des technologies de santé (Health Technology Assessment ) et accès à l’innovation

Evaluation des technologies de santé (Health Technology Assessment ) et accès à l’innovation

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ok alors non mais quand on y va contre eux je ne sais pas on démarre pile la mini série à damas re bonjour à toutes et à tous troisième session de la journée première journée de la quatrième édition du forum de l'officine avec bien évidemment un focus sont des questions fondamentales essentiels qui vont définir quelque part l'avenir de la profession et l'avenir médical avec toujours au centre de l'attention le patient élément fondamental et incontournable j'ai le plaisir d'avoir avec moi lors de cette session avant de vous donner l'intitulé doctorat de la 8e' représentant le cvr bonjour et bienvenue chez vous merci nous avons avec nous également servi de représentant la cnav et nous avons doctor who les gymélites in représentant linea gens que l'instance nationale de l'évaluation et de l'accréditation en santé pour parler de l'accès aux médicaments innovants en tunisie tout d'abord docteur gmail dean je me tourne vers vous quand on parle de médicaments innovants est ce qu'on parle exclusivement de médicaments importés ou est-ce qu'il ya également des médicaments locaux pour définir le périmètre merci pour cette question en fait depuis la perception et la perspective de d'ineas quand on parle de médicaments innovants on parle de médicaments qui n'ont pas d'équivalent sur le marché local donc c'est des médicaments qui sont nouveaux qui apportent une valeur ajoutée pour le patient tunisien et pour le système de santé tunisien et lorsqu'on dit accès théoriquement il y à deux obstacles majeurs 1 deux marches à gravir à savoir le coup et l'exploitation d'abord le coup et là je démarre peut-être avec le sévir quand on parle d'argent quand on parle d'importation comment s'aligner sur la réalité sur l'écosystème local est ce qu'aujourd'hui le coût des médicaments est un coût qui portent atteinte quelque part à l'accès aux médicaments ou pas rappelez vous il ya deux ans on avait parlé justement du coût de la création d'une nouvelle molécule d'un médicament on avait parlé de ces médicaments qui coûte de plus en plus cher à l'international et lorsque la recherche et le développement au coûte cher père évidemment en bout de chaîne eh ben ça coûte forcément cher aujourd'hui cette question de coût bien évidemment il y a le cou à afficher et par la suite en parlera de prise en charge avec la kaaba qui est un maillon essentiel allez-y dr le c'est vrai que merci pour la question le coût du médicament c'est c'est crucial pour l'accès à l'innovation mais je dirais pas que nous avons un coup nous appliquons des coûts cher ce sont les de notre point de vue on applique le juste prix on prend en considération également les spécificité et le contexte économique dans lequel nous opérons aujourd'hui nous parlons de la tunisie c'est vrai que la tunisie dans le contexte actuel ne peut pas se permettre des médicaments entre guillemets qui sont chers mais nous avons mis en place des mécanismes et nous proposons des choses pour réduire l'impact de ses coûts pour ces médicaments atténué quelque part atténué quelque part ces médicaments est bondé des théâtres des approches hinault appliqués et qu'ils ont et qui ont montré leur efficience dans d'autres pays donc c'est clair le médicament est relativement cher pour les nouvelles molécules que par quelque part optimiser et amortir les coûts de recherche et développement il faut rappeler que le screening des molécules et en parts de milliers de molécules qui se construit n'est et au final il y en a qu'une seule qui comme disait donc on doit quelque part tout cet équilibre financier absolument si si on peut s'attarder sur sur les micro en attendant je vous invite à échanger les micro avant peut-être de trouver une solution mais sur la durée donc voilà je disais que le coup le pour revenir au coût du médicament c'est les les entreprises essayent d'amortir ses coûts de recherche et développement donc on retrouve des médicaments innovants relativement cher par rapport à d'autres molécules qui sont sur le marché depuis des années donc voilà il ya un gap c'est clair mais ce que je disais tout à l'heure c'est que on peut ne pas toucher au prix facial ce qu'on n'a pas ce qu'on appelle prix facial mais à deux nouveaux mécanismes qui sont mis en place pour réduire l'impact budgétaire pourriez vous être plus explicite lorsqu'on parle de mécanismes illustrer cela avec quelques exemples éventuellement est un exemple concret et nous avons nous avons échangé à plusieurs reprises avec les autorités de santé au sujet des contrats innovants nous parlant de contrat innovant c'est clair que c'est difficile à mettre en place mais les contrats innovant ans pour objectif d'avoir un contrat dit partie est parti je dirais avec avec les différentes instances et ce contrat-là à permet de réduire l'impact on a un objectif de résultat sur ce point sur ce produit quand il est commercialisé et au final si ce produit n'atteint pas les objectifs requis en termes d'efficacité et de résultats cliniques et bien l'entreprise devrait quelque part payer une indemnité de qu'au final ça permet de contrôler les coûts des médicaments innovants je citais un exemple des contrats innovant mais à plusieurs c'est adopter actuellement ils sont adoptés par en tunisie mais dans beaucoup de pays c'est contrat innovant sont adoptés ils permettent de relis le con d'avoir une file active qui est éligible à ces traitements vous savez très bien quand je vous regarde comme ça quand vous me dites pas en tunisie j'aimerais m'engouffrer dans cette brèche et poser la question pourquoi pas en tunisie comme je disais en introduction parce que les mécanismes et surtout les moyens de contrôle qu'on ne devrait mettre en place pour avoir cette évaluation factuel des résultats de ces molécules ne sont difficiles à mettre en place ça requiert un coût qui prendrait le coup et derrière il ya des textes de loi qui doivent être démarches en ce sens il ya des démarches aujourd'hui nous sommes sur des démarches de nous sommes sur une approche nous sommes sur une phase de sensibilisation et de présentation de ces mécanismes de ces contrats innovants nous n'avons pas avancé davantage il y adhésion au pas pris mais au moins il y avait deux je parle en toute transparence il y adhésion des autorités de santé et les autorités de santé adhère adhèrent à ce modèle et reconnaissent le l'éventuel impact de ces contrats innovant mais aussi en est conscient des limites et des contraintes que que nous risquons de rencontrer pour la mise en place et le déploiement de ce contrat innovant aujourd'hui allez on va faire un zoom out aisé de prendre de la latitude pour regarder quelque part l'état de la trésorerie générale du pays et notamment de la cnam bien évidemment c'est un secret de polichinelle pour tout le monde est ce que quelqu'un rapport entretient la cnam aujourd'hui avec ce volet de médicaments innovants avec ce volet de médicaments qui ont un coût assez conséquent est ce que c'est un refus d'entrée est ce que c'est un traitement au cas par cas est ce que c'est une évaluation sur la durée est ce que c'est une évaluation imminente actuelle comment est-ce qu'on procède en termes de méthodologie et de démarches un au delà des résultats mais en terme d' approche de regard porté sur cette question de médicaments innovants déjà les gros s'il vous plaît merci pour la question donc dans la continuité ce que vient de d'expliquer fièrement titi donc en mai dans cette continuité on a été ouvert dans le cadre de partenariats aux propositions du cefir bien évidemment parce qu'on se projette sur mon micro parce qu'on se prépare en tant que organismes faisant partit donc du circuit du médicament en tunisie en tant que principal payeur en main car on prépare notre stratégie par rapport aux innovations qui qui sont autorisés aujourd'hui en tunisie mais aussi à ceux qui sont dans le pipe line nous avons entamé la mise en place de contrats financiers innovants type financer parce que ça a été fait dans le cadre de la réglementation actuelle en attendant la mise en place et le changement et la préparation du contexte réglementaire qui permettra cependant qui est tributaire de quoi qui est tributaire des différents intervenants et des différents organes régulateurs du médicament donc il faut préparer le terrain en matière de législation en matière de mise en place des registres en matière de préparation afin de pouvoir mettre en place ce et c'est en train qui qui qui feront un état permettront d'avoir ce partage de risque entre le payeur et entre le l'industriel est ce que on a un semblant de contour de deux dates d'échéancier de calendrier de perspectives opa pour justement permettre d'aboutir ça n'engage à rien devant celle engagée voilà vraiment on veut on veut comprendre à quelle étape de la chronologie sommes-nous pour pouvoir avancer ensemble qu'il y ait une harmonie entre les différents acteurs comme vous l'avez souligné un dans l'immédiat en à la signature des contrats financiers il ya des exemples existent ils sont en cours de finalisation de signature mais ça dans le cadre de 10 mai contrats financiers et pas dans le dans le type de contrat de partage de risques d'accord elle est donc il n'ya pas de réticence ries maire de la part de la cnam justement de s'investir en ce sens des équilibres budgétaires ne sont pas en train d'impacter sur les politiques générales il n'y a pas de réticence ni de la cnam ni de la commission de révision du régime de base pourquoi parce que c'est une opportunité pour le système sanitaire tunisien ça va permettre d'amortir l'impact budgétaire de l'introduction de ces innovations surtout lorsque on parle d re thérapeutique là où il n'y a pas d'alternative thérapeutique sur le marché tunisien on est des buteurs tributaire de ces ne brûle mais il faut amortir l'impact budgétaire ça ce n'est pas ce n'est pas juste dans le contexte national dans lequel on le vit mais ça a été développé dans d'autres expériences de pays qui n'ont pas les contraintes budgétaires de la tunisie donc on sait que de plus en plus on sera confronté à trouver des solutions pour les innovations ça c'est la solution immédiate il y aura aussi les solutions bien évidemment dont on a parlé qui sont un moyen faire s'il fallait ça te disais quelque part vos propos o2 c'est un peu limite mais ralph waite donc c'est un peu il ya des efforts sauf qu'on ne peut pas prendre en charge l'intégralité des dépôts un management in si vous aussi vous permettez par rapport toujours à la question de médicaments et là je vais greffer une autre donnée à savoir l'aspect administratif et toujours avec comme trame de fond le facteur temps cette lenteur ces délais cet accès aux médicaments innovants je vous demanderais vue d'ensemble plus englobante 1 que ce qui a été présenté par nos deux amis puisque on avait axé le premier volet sur sur les prix là vous allez nous permettre d'aborder votre rôle est donc en adéquation d'un côté on a certes des prix et de l'autre il ya également cet aspect administratif c'est à m ce rapport aux différentes institutions ce rapport aux dpm à la paix c'est etc merci donc mettez moi tout d'abord enfin permettez moi de mettre un peu les choses dans leur contexte donc je rappelle le rôle de dean est donc c'est une nouvelle instance son rôle c'est de veiller à une meilleure allocation des ressources en santé en fait ce qu'on fait c'est qu'en effet on fait des à travers bien sûr la discipline le département que je suis en train de diriger le département d'évaluation des technologies de santé donc ce département y produit des avis scientifiques ces avis scientifiques sont transmis par la suisse en publié et aussi transmis aux décideurs donc ses ambitions signifie qu'ils permettent aux autorités de santé de faciliter d'appuyer les négociations de prix des médicaments innovants notamment les médicaments et il est d'ailleurs pour la petite histoire on a eu une belle démonstration aux périodes kobe d' absolument est en fait il permet aussi de faciliter et d'informer les décisions de remboursement à leur chemin les évaluations et demain d'évaluation des technologies de santé cds évaluations qui sont multidimensionnelles donc on évalue 10 en plusieurs dimensions dans le bénéfice additionnel qui appartient enfin apporté par ce type de technologie quand je dis technologie celle dans le sens large ce médicament et autres technologies de son entrée donc leurs bénéfices additionnels leur valeur ajoutée pour le patient et pour le système de santé tunisien en général on fait aussi des études coût efficacité et des études d'impact budgétaire donc générer une motrice on s'est pas vraiment une matrice mais en ce bas sur un ensemble de critères et au vu des résultats des différentes dimensions évalué en dessous mais un ensemble de recommandations aux décideurs comme la cnam pour l'aider et l'appuyer et facilité donc les négociations de prix et aussi les décisions de remboursement donc pour résumer un peu en fait on a un rôle on prend un peu la casquette scientifique en aide aux organismes on joue le rôle de conseiller notre but c'est de faciliter les choix parmi vous savez plusieurs médicaments en plusieurs interventions de santé surtout dans des contextes comme la tunisie où les ressources sont limitées et dix ans qu'on fait en veille à ce que les ressources de santé finésienne soit attribué donc aux technologies aux médicaments qui sont les plus utiles qui sont les plus coût efficace pour le système de santé donc bien entendu dans ce processus ont collaboré avec plusieurs parties prenant le rôle du secteur privé est très important dans ce processus c'est pour ça qu'on est en train de discuter de dialoguer de mettre en place ensemble des processus des mécanismes pour que cet outil scientifique joue pleinement son rôle pour la prise de décision d'accor du côté dû sévir justement y at il des revendications quelle est la marge de manoeuvre que pourrait être optimisé davantage par par l'aspect étatique de la chose il ya beaucoup de revendications par rapport par rapport à la situation que nous vivons actuellement est la perception des multinationales pharmaceutiques opérant en tunisie déjà nous aujourd'hui notre adn quelle est la mission principale des multinationales qui exercent en tunisie bien entendu nous sommes porteurs d'innovation c'est notre leitmotiv aujourd'hui les le constat est là nous avons nous sommes parmi les derniers pays et bien sûr il ya des pays qui ont des spécificités pharmaco économique et socio économique comparable au nôtre nous sommes parmi les derniers pays en termes d'accès à l'innovation quels sont les indicateurs qui permettent de dire que voilà premier walla dernier c'est le nombre de molécules innovantes qui ont été commercialisés et au nombre de molécules qui ont été remboursés donc aujourd'hui le constat est là nous avons beaucoup beaucoup à faire pour évoluer dans ce cadre d'accès à l'innovation najjar mangwana coty les revendications du cefir les multinationales pharmacie du nous parlons d'un secteur du médicament d'un secteur noble donc quand on part d'un secteur noble donc c'est la notoriété du pays qui est mise en jeu la notoriété du pays c'est bien sûr garantir cet accès à l'innovation c'est renforcer la présence des multinationales fit tourner leur qui m'a talent fou et c'est pas l'objet de notre réunion mais je rappelle la situation que nous vivons actuellement retard des paiements situation chaotique en terme sur le plan de trésorerie donc nous ne sommes pas payés nous livrons et nous sommes payés après 14 et 15 mois à côté de cela les procédures administratives et réglementaires il faut il faut être clair les procédures le seul le les process réglementaire est solide nous avons un socle qui est perfectible mais cet accès allah et même au final est solide il est il doit être améliorée les doigts qu'est-ce que vous discutez donc si si si le processus fait l'unanimité quelque part c'est les délais c'est effectivement effectivement et les idées sont tributaires de quoi les délais sans source de nombre d'intervenants les moyens un parti alors les je disais que le process réglementaire et et bien et bien mis en place il ya l'évaluation toutes les évaluations et elles sont garantes de la qualité du produit qui au final commercialisé en tunisie sauf que les délais sont extrêmement lents sauf que nous évaluerons nous évaluons la nouveau les techniques et cliniques en plus du volet économique et ceci à un moment ou un autre il devra être devra être dissociés il ya des projets en cours de dissociation de l'évaluation clinique et technique est-ce que des élèves il a sa place sur le marché est ce que c'est un médicament innovant il améliore le service médical rendu ou non cette évaluation l effet comme l'a souligné madame gennetines est-ce que c'est à une véritable valeur ajoutée ou pas effectivement à côté il ya le volet économique le volet économique c'est la négociation de prix généralement la négociation de prix c'est elle qui prend des longueurs en plus de cela il ya la rrq ce remboursement qui est essentielle en finalement canton comme en commercialisant un produit qui est relativement cher et qu'on n'a pas après le remboursement ce produit ne trouvera pas sa place donc je reviens à la situation générale dont accès accès aux paiements a qu'un accès à l'innovation et au final le remboursement jeu j'applaudis aujourd'hui l'initiative de l'inea santé qui permet de mettre en place une évaluation pharmaco économie et au final en a on connaît les règles du jeu qui nous trouvent y coule à flots on va avoir le remboursement ou non ça permet de se projeter et ça permet de savoir si au final on peut construire sur la tunisie où elle est aidée elle sait très bien par contre il faudra bien sûr j'applaudis également cet échange et ce dialogue public privé ça marc ona work in à maradona et je pense qu'il ne suffit pas de mettre en place ce guide d'évaluation pharmaco économique il doit être applicable applicable tenant compte du contexte c'est pas aujourd'hui aujourd'hui il ya quelques ajustements qu'on devrait apporter nous avons fait par alinéa santé de nos de nos revendications de notre proposition d'ajustement et je pense aux fines en trouvera un compromis pour que ce se qui pharmaco économique au final il pour qui il est pour les laboratoires innovant donc qu'ils peuvent il pourra l'exploiter et ils pourront répondre aux attentes de vinea santé ce sont des ajustements à la marge mais on en a besoin pour que caen met en route ce process quand on attaque on connaît ces règles du jeu burkina où la visibilité est là que la visibilité mérite d'être clair exactement exactement en gamme avec les revendications est généralement que les revendications à là où on est aujourd'hui je le disais tout à l'heure en séance plénière les laboratoires innovants leur mission principale c'est de mettre à disposition du patient tunisien ces molécules innovantes et ça permet ça permet en dames indirectement de renforcer et de développer la production locale natick le mécanisme que pour que tout le monde comprenne comment ça fonctionne aujourd'hui entre on doit garantir un équilibre financier pour laboratoires innovants quand on garantit les paiements et des âges canton garantie c'est ce développement avec l'accès aux molécules innovantes on peut s'aider des molécules qui sont génériques et où elle a des molécules matures qu'on emploie conques en a plus qu'on appelle mature et l'hymne elles ont été amortis et on peut faire des efforts financiers dans leur prix facial et ses mots les molécules sont fabriqués sous licence ses opérateurs locaux donc aujourd'hui ans représentent 30 % je parle les molécules les mairies kanaan à 30% de la production locale on peut aller beaucoup plus loin et derrière il y aura le développement et le qui est bénéficiaire au final au final c'est le patient également la production locale on a confiance en la production locale et réadaptation des molécules pourquoi pour la production au final on reste responsable quelque part donc on a confiance dans la qualité des médicaments qui sont fabriqués sur le territoire national c'est que là on essaie juste de voir quelle quel chemin parcouru peut être parcourue par chacun des intervenants et notamment l'écran vous avez écouté attentivement le plaidoyer a dû sévir avec arguments à l'appui avec illustrations également exemples à l'appui quelle est la marge de manoeuvre de la cnam est ce que c'est la cnam qui intervient là où c'est linéaire santé et l ua on rapproche légèrement le micro merci conditionné le marché tunisien on travaille en collaboration et de la rue tu nous dis que l'avenir d'un médicament dépend fortement du rang de l'aspect remboursement qui réclament donc voilà bien évidemment un médicament qui a qui est autorisée sans être remboursés est considéré comme un mort né et c'est pour cela qu'en collabore étroitement avec nîmes et à ce même avant l'élaboration des guides parce que ils ont déjà la compétence technique pour pouvoir évaluer les molécules selon le dossier qui sera soumis par le parle de laboratoires pharmaceutiques afin de pouvoir nous orienter par sur l'efficacité du produit qui a déjà été évalué lors de la 1er mai sur l'efficience du produit et son impact budgétaire et sa contexture nation dans notre besoin thérapeutique dans la stratégie thérapeutique tunisienne des pathologies qui seront concernés donc on travaille fortement en collaboration en mai très heureux d'avoir lineas dans le système deux sont des tunisiens aussi ce partenariat qui existe avec avec le cefir c'est important parce qu'on peut pas avancer chacun de son côté on ne peut qu'avancer en sommes sur le chemin dans l'intérêt du patient tunisien écouter lors de ses studios de ces réunions quelque part en soulevant des thématiques parfois épineuse à 1 ce qui est important pour l'avenir d'abord du médicament et par conséquent l'avenir du patient tunisien à chaque fois on croque au maquis la bonne volonté des différents intervenants on le disait tout à l'heure tout le monde joue dans la même équipe et essayer d'avancer ensemble maintenant il ya des goulots d'étranglement parfois il ya des marges de manoeuvre qui sont réduites parfois il ya également des obstacles à dépasser certes la salive et une richesse des les discussions sont une bonne chose les négociations également mais selon d'ineas aujourd'hui comment peut-on être pratique selon vous quelle est la clé de voûte d'une démarche pérenne efficace qui pourrait contenter quelque part les partenaires internationaux qui jouent un rôle essentiel bien évidemment tout en gardant en tête la question vitale des équilibres locaux la question de la vitalité de la cnam de son rôle également de cette valeur ajoutée que vous avez évoqué tout à l'heure ce numéro de funambule ce numéro d'équilibriste ce numéro véritablement qui qui doit avoir un tableau de bord très complet pour atteindre quelque part la bonne gouvernance et la bonne prise de décisions cet outil des dalles exécution et à la décision comment générer cela si pour cette question très pertinente en fait donc quand on a commencé à travailler on et faisait passer par une longue phase de préparation à techniques de préparation je dirais organisationnel on a essayé aussi de beaucoup travaillé sur sur tout ce qui est politique mais on a aussi beaucoup appris des expériences internationales c'est-à-dire quand on a mis nos méthodes nos processus et on a travaillé on a réfléchi sur comment se positionner dans le système de santé tunisien mais c'est aussi une réflexion qui s'est fait de manière pluridisciplinaire c'est à dire en 2015 en a fait un atelier on a invité l'industrie pharmaceutique et tous les partenaires et on leur a dit alors il ya ce nouvel outil scientifique ans souhaite mettre en place en tunisie donc où est ce que vous voyez cette évaluation je me souviens très bien à l'époque que on a organisé un atelier spécialement pour le pressing et le remboursement est donc les recommandations sont au mieux de la part de toutes les parties prenantes entre le secteur privé il ya un problème au niveau dans que je pratique du remboursement notamment pour ses nouvelles molécules qui en fait à porte et elles sont enfin apporte une valeur ajoutée important pour le citoyen tunisien mais malheureusement parfois elles sont pas accessibles et ce félin fait que les accès sont retardés éternellement donc alors ce qu'on a fait c'est que là on est on sait qu'il ya un blocage dans ces molécules donc ce qu'on fait c'est que on essaie d'aider les autorités aussi à travers ses avis scientifiquement désoriente qui m'a impressionné par rapport donc à leur choix de technologies par rapport aux négociations de prix parce que le prix il faut appeler les choses par leur nom donc c'est ça qui est problématique très souvent les accès sont retardés à cause des les négociations de prix donc nous à travers cet avis scientifiques dix ans on rassure en appui les autorités pour aller dans ce sens en même temps qu'ils martèlent khaled on est en train de proposer d un dossier clair des timelines clair et des règles de jeu clair peut discuter très longtemps par rapport aux règles mais en tout cas on est en train d'essayer de jouer le rôle dix ans de comment dire quand certains entre toutes les parties dans vous allez air et qu'elle serait l'ambition dans un futur proche pour vous quel serait justement la marche à suivre et l'ambition atteindre l'inspiration commune pour nous l'évaluation des technologies de santé en fait cette problématique de de retard d'accès à l'innovation c'est pas une problématique en tunisie ça s'est passé comme ça il ya des années dans plusieurs pays européens et l'évaluation des technologies de santé ces instants-là ses instances la quand elles ont été créées elles sont venues en réponse à ce problème et attire pour aider les autorités à prendre des décisions quand même assez rapidement de telle sorte à ne pas bloquer l'accès à des thérapies qui sont importantes et en innovant donc pour nous on est en train d'essayer de s'implémenter petit à petit dans le système pour résoudre ces problématiques je voudrais également soudé que lineas est en train de travailler actuellement sur un projet qui s'appelle accès à l'innovation justement donc c'est dans le cadre du mémoire de mon collaborateur dr samedi pour % mémoire de master pour le master droit à la santé alors donc ce projet il est divisé en deux phases dont la première phase est une phase de recherche de la littérature de recherche biographique pour identifier dans quel sens quelle est l'étendue de cet axe et quelles sont les limites potentiel et quelles sont les causes et en deuxième de il va y avoir des désirs interview avec les différentes parties prenantes notamment le secteur privé pour étudier ensemble des pistes de réforme et oui ici étudié leur faisabilité dans le contexte tunisien donc on est en train essayé à la fois de faire des productions d'évaluation sont signés par rapport à des molécules et de l'autre côté notre volet de recherche et c'est aussi de réfléchir de travers à des solutions ce genre de problématique d'accord d'obtenir leur victime alors donc l'inspiration en fait à présent pour l'am neiges je veux rappeler un élément très important par rapport à l'accès à l'innovation en parle de prix et on parle de prix relativement cher des médicaments il ya des garde fous au départ quand on propose un premier prix où il n'avait qu'à députés où les négociations vous avez déjà un terrain tamisage déjà des règles strictes qui sont appliquées en tunisie que j'applaudis à un jeûne d'anna aux marquis charles les règles c'est le prix du pays d'origine - 12 et demi déjà on rentre sur septembre cette négociation de prix avec un effort considérable qui est fournie par rapport au prix à côté de cela il ya quand même un basket de sept pays donc on compare le benchmark de pays qui ont des des parties des spécificités socio économique comparable au nôtre femmes à des actes femmes allaient à halle et ça permet de se positionner par rapport à ce benchmark de sept pays donc on fait un effort considérable il faut tenir compte d'un élément très important c'est que bien sûr nous sommes dans la mondialisation donc nous commercialisons le produit en tunisie également dans d'autres pays et bien sûr il ya cette transparence au niveau des prix donc au final il ya un intérêt économique pour les multinationales à une échelle qui dépasse le périmètre tunisien ou à la d'afrique du nord cadets et on doit en tenir compte donc en fait des efforts dans la limite du possible il ya ce qu'on appelle les fleurs price nokia des prix minimums sur lesquels on ne peut pas faire plus d'efforts donc et demain romain ce sont des règles internes que nous avons comme nous avons des règles internes en tunisie locale en tunisie que nous devons également respecter donc au final l'effort est consenti au final comme je disais tout à l'heure et j'applaudis encore une fois l'initiative d'innocenter fixés nous les règles quelles sont les règles est ce que je suis en mesure de commercialiser et est-ce que j'ai mes chances d'avoir le remboursement plus tard oui ou non et là on peut disputer et bien sûr avancer ensemble et trouver un compromis on va clore ce débat avec la cnam justement avec vous sincèrement notre système en matière de principe parce qu'aujourd'hui on discute le prix à trois niveaux donc en france et c'est un combat pour un industriel de discuter le bris à la et même discuter le pied à la mise en place et discuter le prix au remboursement on espère que la mise en place du comité unique de bris voit le jour prochainement afin de pouvoir pallier à cette à cette négociation de prix et et changer notre discussion d'une discussion de prix à 1 discussions du coût adaptée à notre contexte national merci beaucoup ne tiens à vous remercier cela nous amène à vous représenter la cnam docteur oumou n'est jamais le dis vous représentez lineas et doctorale darwich vous représentez le cpie remercie pour ces discussions fructueuses cette discussion qui a permis justement d'exposer dti d'une manière assez explicite les difficultés et les obstacles actuels mais également les efforts qui ont été déployés et l'énergie qui a été investi jusque là et surtout surtout la conscience 1,2 du diagnostic et des failles qui va falloir rattraper ensemble quand vous l'avez souligné c'était le troisième volet de cette journée dédiée je le rappelle à l'accès aux médicaments innovants en tunisie on reprendra les plateaux et des studios à partir de demain matin à partir de 10 ans pour la seconde journée de cette 4ème édition du forum de l'officine merci encore et à demain

2021-10-04 10:08

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