NJABAR - Saison 1 - Episode 11 **VOSTFR**
Mais Grand Mbissane… Voici mon grand ! Que se passe-t-il ? Pourquoi tu cries mon nom ? Arrête d'être impoli ! - Pourquoi cette réaction ? - Aurais-tu agi comme ça avec ton père ? - Que se passe-t-il ? Je suis ton poulain. - Je suis ton père ! - Pourtant, on a la même coiffure. - Quoi ? - C'est pourquoi je t'estime ! Arrête ! Ta coiffure ressemble à un nid d'oiseau. Ça fait un bail que tu n'as pas caressé ma main. Que se passe-t-il ? Weuz, sois plus viril. La seule personne que je caresse, c'est ma ravissante Maï.
Ne me parle plus de caresse ! Je suis un homme ! Les gens auraient eu des arrière-pensées, s'ils t'avaient entendu. - C'est un sujet délicat. - Tu ne devrais pas en parler alors. Tu as travesti mes propos. - C'est parce que je t'ai remis de l'argent ? - Tu n'as pas été franc avec moi. À voir l'argent, j'ai su que tu menais la belle vie. - Tu m'envies.
- Donne-moi un peu d'argent, toi aussi. - Elle a une voiture alors que je n'en ai pas. C'est une frimeuse ! Pourtant, elle n'est pas plus canon que moi. Si j'avais le feu vert de Mbissane, j'en aurais achetée. Mon Dieu. Tout le monde peut se payer une voitures. Je vais bientôt acheter une voiture.
J'achèterai un Range Rover. - Grande soeur, comment vas-tu ? - Ma petite soeur… - Ça va ? - Oui, ça va. Petite soeur, j'aimerais te parler. - Ce n'est rien de grave j'espère ? - Je ne sais pas. Vas-y, j'arrive. - Dis-le-moi. Tu t'es disputée avec Ngoné ? - Non !
- Tu as déjà réglé le problème… - Dieu merci, alors ! Tu as pris une décision devant moi. J'en suis entièrement satisfaite. - C'est vrai… - Tu vas bien ? - Ça va. C'est normal que je réagisse ainsi, tu es ma grande soeur. Tu es une amie de longue date. En plus, Mbissane et Alou sont de bons amis.
Fais comme chez toi. En parlant de Alou, l'autre jour, je voulais te parler de lui, mais le moment n'était pas opportun. Il y'avait du monde. Je ne voulais pas être indiscrète. - Je suis discrète. - Que se passe-t-il ? Je suis allée chez un voyant pour avoir le cœur net sur ta relation avec Alou.
J'avoue que c'était une initiative personnelle. Je l'ai fait parce que tu es très gentille avec moi. - C'est normal. - Tu es ambitieuse. J'y suis allée aussi parce que tu es amoureuse de Alou. Il t'aime aussi. Ce n'est pas grave, je vais rentrer. Je vais voir comment répandre l'information sur internet.
- Il faut que je le dise au gens. - Attends ! - Tu me menaces ? - Non, je ne te menace pas. Tu veux faire de moi ta vache laitière. Tu veux me traire à tout bout de champ. Je m'en fous de toi ! Tu peux partager l'information.
Je suis calme, mais tu dépasses les bornes ? Tu es con ! C'était juste une blague ! - Ah oui ? Tu as changé d'avis ? - Pourquoi tu me mets la pression ? Tu avais intérêt à changer d'avis. Tu sais, tu es celui que j'apprécie le plus dans ce quartier. Quand tu es venue prendre l'argent la dernière fois, j'ai mûrement réfléchi. J'ai un nouveau business. J'ai besoin de nouvelles têtes. - Des gens intelligents. - Je suis prêt si la tâche est facile ! Je vois que tu as un réseau et que tu maitrises le secteur.
En fait… Je suis devenu un féticheur. Je soigne les personnes possédées. Pourquoi tu ris ? J'espère que tu as une bonne nouvelle à m'annoncer, grande soeur. A te dire vrai, quelqu'un s'en est pris à toi. Votre couple est exposé.
Si tu ne réagis pas, le mariage n'aura pas lieu. - De quel mariage parles-tu ? - Je parle de votre mariage. - Qui peut bien me vouloir du mal ? - Je t'en parle parce que je t'aime. Si tu ne prends pas tes précautions, le mariage pourrait ne pas avoir lieu.
Je suis très claire dessus. Désolée si ça t'offense, petite soeur. J'agis pour notre amitié et pour celle qui existe entre Alou et Mbissane. J'ai peur. Qui peut bien vouloir compromettre ma relation avec Alou ? Réfléchis ! Les temps ont changé. Les hypocrites sont légion. Le féticheur m'a dit qu'un homme est derrière cette histoire.
- Un homme ? - Oui ! - C'est un homme. - Que se passe-t-il ? Parfois, j'avale de travers. Il y'a toujours une solution ! Tu te moques de ton oncle ? - Tu as vu l'état de cette maison ? - Oui, je vis ici. Charité bien ordonnée commence par soi-même. - Pourtant, je t'ai berné la dernière fois. Je t'ai escroqué de 50 000F en changeant ma voix. - Tu m'as eu. - Tu m'as berné. - Une personne bête peut faire ça ?
- Tu as raison. - Il s'agit de magouilles alors… Seuls les féticheurs s'en sortent de nos jours. En quoi consiste ce business ? Je veux que tu me trouves des clients VIP. - Tu auras un pourcentage. - C'est intéressant ! - Oui ! Un de mes cousins voulait m'épouser. Il m'avait proposé beaucoup d'argent. J'ai décliné son offre.
Ça a même créé des problèmes au sein de ma famille, notamment avec ma mère. Je ne veux pas me marier avec lui, mais il ne me ferait pas ça, car c'est un proche. - Tu te trompes ! - C'est un proche. Il t'a maraboutée afin que Alou ne t'épouse pas et qu'il te rejette. Si tu ne fais pas attention, vous allez vous détester ! Mais il y'a toujours une solution.
On dirait que tu ne connais pas nos réalités. C'est du sérieux et tu te permets de bouffer une orange. C'est juste un conseil. - Ça me fait mal de te voir ainsi avec Alou. - Tu bouffes une orange pour te soulager. - J'ai soif quand j'ai mal. - Ecoute-moi. A te dire vrai, seuls mon business et mon salon m'importent.
Je ne consulte pas les féticheurs. Je suis une croyante en plus d'être persévérante. Je suis très occupée. Tu es en train de creuser ta propre tombe.
Pour se protéger, il faut absolument consulter un féticheur. Tu restes là sans réagir alors que tu gères un salon et conduis une belle voiture. - En plus, tu es si ravissante. - Personne ne doit l'apprendre. Je vais m'en charger. Je maitrise les réseaux sociaux: Facebook, Instagram...
- Les filles célibataires croient aux voyants. - C'est un business florissant au Sénégal. - N'essaye pas de me duper. - Ne t'en fais pas. Je me suis toujours fait avoir par des charlatans. Les Sénégalais leur font confiance. Je suis très bien placé pour en parler.
- J'ai été dupé plusieurs fois. - Ça ira. - Nous en reparlerons. - D'accord, mais arrête de me menacer. - Mon grand ! - Tu es le meilleur ! Allons-y ensemble. - J'ai un client dans les parages. - Quelle est la solution ? - Quoi ?
La solution ? Je connais un voyant, c'est un proche. Il est très doué. Il a même ressuscité un mort. Il a rendu la mobilité à quelqu'un dont le pieds avait été amputé.
Il lui a rendu toutes ses facultés physiques. - Il lui a même fait repousser les sourcils ! - Il est très doué alors ! En plus, il ne demande pas de l'argent. Toutefois, ses exigences sont complexes. Il ne va pas te demander de l'argent. Je lui dirais que tu es ma soeur et que tu m'aides. C'est un proche.
Il ne faut pas le remettre à demain. Je suis prête à le consulter. - Ah oui ? - Je suis prête à tout pour Alou. - Ses exigences sont complexes. - Ne t'inquiète pas pour ça. - Il te dira tout sur Alou bébé. - C'est plutôt Daddy… C'est Daddy alors. - Tu te marieras dans deux jours. Crois-moi. - En deux jours ?
Il va t'épouser entre le lundi et le mardi. Je suis prête, on peut y aller si tu veux. - Tu es prête ? - C'est bon. Allons-y, alors. - Attends-moi, je te reviens. - Ça me tient à cœur. - J'attends que les enfants soient en récréation
pour que j'écoule la marchandise. - Le temps presse ! - Oui ! - Je vais tout acheter ! J'arrive ! Ça marche ! Je vais tout ranger alors. Vous êtes bêtes ! Tout ce que j'ai dit n'est que pure mensonge.
Je t'ai entendu parler à Didi. Tu lui as dit qu'un de tes cousins t'a proposé des millions pour t'épouser. Mais que tu aimes plutôt Alou. Puisque tu es prête à tout pour Alou, je suis prête à perdre mes dents pour de l'argent.
- Oui, ça va bien. - J'espère que le déplacement n'a pas été fatiguant. Il fait juste chaud aujourd'hui. Il fait tellement chaud, ces temps-ci. - Je vais te servir à boire. - Non, ça va, ne te fatigue pas, tata Khoudia. Elle est tellement gentille ! Elle est unique. Oui Thiam. Attends-moi pour la livraison, j'arrive.
Ne dis pas ça, arrête de t'emporter. J'ai un client tout près d'ici. Parfois les clients aiment papoter un peu. Je viens le récupérer. Attends-moi.
- Je le fais tout de suite ! - Ce sont tes clients qui t'appellent ? Oui, c'est comme ça tout le temps. Ils n'arrêtent pas de m'appeler. Quand je pense que tu me disais que tu n'avais pas soif ! - C'est juste que je ne voulais te fatiguer. - Il fait chaud. - Il fait très chaud. - Le boulot, ça marche ? - Je m'accroche.
- Je ne veux pas rester sans rien faire. - C'est bien ! Du courage, ça va aller. Atou, tu as loué un appartement ! Oui, c'est pour toi. Vas-y, entre ! - Pourquoi tout ça ? - Juste pour toi ! - Tu cherches autre chose qu'une discussion. Vas-y ! Mets-toi à l'aise ! Viens ! Mets-toi à l'aise ! - Enlève tes chaussures. Ne me dis pas que tu es timide. - Non, c'est bon.
- Non, je ne suis pas timide. - Enlève tes chaussures. - Enlève tes chaussures et assieds-toi. - Je suis à l'aise comme ça. Si je t'ai emmenée ici, c'est pour avoir de l'intimité. Juste pour échanger, se regarder et se faire plaisir. Atou, tu pouvais m'envoyer l'argent au lieu de me faire venir.
Oui je pouvais le faire, mais tu me manquais. C'est pourquoi je t'ai fait venir. Ça n'urgeait pas, on allait se voir tôt ou tard. Mais puisque nous sommes là, profitons-en ! L'endroit est discret. - Je suis content ! - Qu'est-ce que tu fais ? - Pousse-toi ! - Ça c'est pour Fanta. - Fanta ? Ton amie ? - Oui… Celui-ci c'est pour Rama Sène. Tu as son numéro, n'est-ce pas ? Oui, je l'ai et je voulais même te dire qu'elle m'aide beaucoup.
- Ah bon ? - Elle me trouve des livraisons vers Colobane et Petersen. Elle me met en relation avec des commerçants. - Je te suis utile alors. - Tu es la meilleure. Celui-ci c'est pour Coura. Tu as aussi son numéro ?
Oui, j'ai le numéro de Coura Ndiaye. Tiens. Pour la livraison ? - Non, je te l'offre. - Ta Khoudia, c'est beaucoup d'argent. - Tu le mérites. - Je veux juste te faire plaisir. C'est pourquoi je voulais te faire un câlin.
Profitons-en puisque nous sommes seuls. - Je veux qu'on s'amuse. - Tu veux coucher avec moi alors? - Non ! - Tu veux me sauter ? Atou, pourquoi tu m'as emmenée ici ? C'est pour t'amuser avec moi ? - Non ! - Tu veux coucher avec moi en échange d'argent ? Tu veux coucher avec moi en échange des 100 000 F que je t'ai demandés. Je ne suis pas comme les autres filles. C'est peine perdue ! Je n'ai pas besoin de ton argent, tu peux le garder. Calme-toi. Je t'ai emmenée ici juste pour… - Je m'en vais !
- Lâche-moi. Qu'est-ce que tu fais ? - Parle doucement. - Hors de question ! - Puis-je te poser une question ? - Oui. - Tu as de la famille à Dakar ? Non, je n'ai pas de famille ici. J'ai loué une chambre avec mes amis.
C'est dur, mais je m'en sors, ne t'en fais pas. Sache qu'à partir d'aujourd'hui, tu as une demeure. Je vis seule ici. Je n'ai pas d'enfants ni de mari. Je veux que tu me considères comme ta mère. Viens déjeuner ici quand tu as une pause.
Viens te reposer. Je peux m'en passer. Je passe tout mon temps à conduire. J'attends le mariage. Je veux que mes parents soient fiers de moi. Tu veux coucher avec moi.
Dieu merci ! Ma prière a été exaucée ! Je te jure que c'était juste un test. Nous allons être le couple idéal ! Je voulais juste savoir le genre de femme que tu es. Souris. C'était juste un test. Rassure-toi. Rappelle-moi la somme, s'il te plait.
- Tu connais la somme. - Rappelle-la-moi. - C'est 100 000 F. - Tu n'as pas à te fâcher pour 100 000F. - Je passe la journée ainsi avant rejoindre mes amis. - Ça va changer dorénavant. Junior, je t'en prie. Je pense que tu peux m'accorder cette faveur. Je viendrai pour le déjeuner alors. Je vais immédiatement partir, je sais que tu vas essayer de me retenir.
- Il n'y a pas de soucis. Je m'en vais. - Ok, bye ! - Du courage. Tu es quelqu'un de brave. - Merci. Il a l'air d'être intelligent. J'arriverai à mes fins.
J'obtiendrai ce que je veux. Je vais prendre mon temps. Je suis tellement content que je vais te donner plus.
- Je vais en rajouter. - C'est bon ! Je m'en vais. - Tu vas où ? - Ne me refais plus cela. - C'est promis ! Reste, laisse-moi au moins te servir un verre. - Merci ! - Tu es impulsive, là ! C'est une punition divine ! Je suis dans le pétrin.
Dis-moi que ce n'est pas vrai. Je lui ai remis l'argent de la location. Je dois payer la location de la chambre.
Je t'ai appelée pour te dire que Coudou Ndiaye est au courant de tout. Je ne pourrai plus venir chez toi. Ça ne sera plus comme avant, car elle pourrait nous prendre la main dans le sac. Elle peut débarquer chez toi à tout moment ! Elle pourrait créer un scandale chez toi. Nous serons la risée de tout le monde. Je connais Codou Ndiaye, elle est perfide. Si elle me prend la main dans le sac chez toi, tu vas en pâtir davantage, car elle va t'accuser de voleuse de mari.
C'est pourquoi je veux qu'on fasse une pause. Prenons une pause le temps que les choses se calment. Codou Ndiaye n'est pas plus perfide que moi. Mon problème c'est comment Codou Ndiaye l'a su.
J'ai perdu tout espoir. Parce que je ne comprends pas comment elle a su pour nous. - Peut-être que certains te surveillent. - Ce n'est pas ça.
- Parce que je n'y comprends plus rien. - Ce n'est pas ça. Ton ex-mari est derrière tout ça. Ton ex-mari te mets des bâtons dans les roues. Il faut du temps pour se remettre quand on est marabouté.
- Ce n'est pas aussi évident. - Je suis surprotégé ! - Je prends toujours des bains mystiques. - Tu as raison, car actuellement tous mes projets tombent à l'eau. - Je ne comprends rien. - Il n'a pas lâché l'affaire. - Les problèmes s'enchainent. Ces problèmes interviennent au moment où nous parlons de mariage. J'ai également des problèmes au sein du salon.
- Nous allons nous marier. - Tu vas m'épouser alors ? Ecoute, rien ne peut empêcher la tenue de ce mariage. Même si Codou Ndiaye a découvert la relation, le mariage aura lieu. J'attends qu'elle se calme. - Parfois, la femme prend le dessus. - Envoie-moi ta localisation, c'est plus efficace. Je suis en ligne. Oui, envoie-la-moi.
C'est plus rapide. Envoie-moi ta localisation, c'est mieux. Son explication est floue ! Comment vas-tu ? - Je vais bien. - Quelle élégance ! Tu n'as pas remarqué que je t'en veux ? Qu'avions-nous convenu l'autre jour ? Tu m'avais promis une visite, mais tu n'es pas venu.
Tu sais bien que je suis très pris. Tu pouvais au moins m'appeler ou m'envoyer un message. - C'est vrai. - Bref, je ne suis pas venue pour ça. - Tu as une livraison à faire ? - Tu es avide d'argent ! - Tout le monde est avide d'argent ! - Je ne suis pas là pour une livraison.
Atou est un proche ? Le charretier ? C'est évident, Atou est un proche. Essaye de lui parler, car il est en train de s'égarer. - S'il continue ainsi, ça va mal finir. - Cette dame m'a maltraitée l'autre jour. Ouly lui a confié la caisse dès le premier jour. - Tu ne gères plus la caisse ? - Dès le premier jour… - Tu ne gères plus la caisse du salon ? - Je ne fais plus grand-chose au salon.
Je devais me rendre à une cérémonie, j'ai alors emprunté un greffage. J'ai malheureusement oublié de le rendre, elle en a fait tout un plat ! Elle nous a accusées de vol. Elle s'est plainte. Elle a même voulu emmener un voyant. C'est une adepte du fétichisme ! Au vu de sa réaction, elle fréquente des féticheurs.
Elle a pris ses dispositions. Elle a transmis vos noms à un féticheur. Elle s'est surprotégée avant de venir travailler au salon. - Crois-moi ! - C'est vrai, car Ouly l'obéit au doigt et à l'œil. Je ne fais plus grand-chose au salon. Je suis devenu un objet de décor.
- Prenez vos précautions. - Atou est devenu le toutou de Racky. Il lui donne tout son argent, alors qu'elle ne l'aime pas. Je sais de quoi je parle, car c'est mon amie. Je lui demande toujours d'avoir pitié de lui. Racky ne veut pas m'écouter. C'est pourquoi j'ai voulu t'en parler. - Peut-être que tu as une solution. - N'insiste surtout pas. Il n'y a pas de solution pour son cas. Je ne cesse de lui donner des conseils.
Il a toujours une excuse pour ça. C'est une tête de mule. Quand il m'a parlé de ses sentiments, je lui ai dit qu'ils ne boxaient pas dans la même catégorie.
J'aimerais que tu lui donnes des conseils, car tu es sa seule famille. Vous avez quitté le village pour travailler. Tu es le seul qui puisse le raisonner. Si cela continue, il ne mangera plus à sa faim et n'enverra plus d'argent au village.
Si tu travailles dans un lieu où la concurrence entre collègues est rude, tu dois te protéger sur le plan mystique. L'autre jour, je t'ai dit que le gars m'a appelé pour me demander de l'argent. Je lui ai donné les 80 000 F que j'avais sur mon compte. Il veut qu'on lui donne 200 000 F pour satisfaire ta demande. C'est cher. - Tu as bien dit 200 000F ? - Il m'a encore demandé 200 000F. Indique moi où il se trouve je vais y aller moi même car je sais que tu es occupé.
- Indique-moi où il se trouve, je vais y aller. - Didi, tu ne me fais pas confiance ? Je ne présente pas n'importe qui à mon féticheur. Je le respecte beaucoup et je ne veux pas qu'on me le chipe. Tu comptes pour moi, tu es ma future femme. - Tu es mon alter ego. Ce féticheur sort du lot.
- Je vais t'indiquer là où il se trouve. - Super, parce que j'ai du temps libre. Il te dira la même chose ! - Ne t'en fais pas. - Je connais Racky. Elle ne l'aime pas. - Elle veut juste lui soutirer de l'argent. - Je le sais… - Elle est comme ça. - Tu es en froid avec Racky ? - Pourquoi cette question ?
C'est parce que quand vous n'êtes pas en bons termes, vous vous dénigrez. C'est pourquoi que je t'ai posé cette question. Junior, tu es mon ami, Atou est ton proche. Je dois t'alerter en cas de besoin. N'ai-je pas le droit de le faire ? Pourquoi cette réaction ? Tu as intérêt à changer. C'est pourquoi on ne s'entend pas parfois. Racky est mon amie.
Que ça reste entre nous. - Ne le dis à personne. Tu es très indiscret. - D'accord. Bonjour la pagaille ! Tout mes plans tombent à l'eau. Je me déplace difficilement.
Même pour aller à l'ambassade, je rencontre toujours des obstacles. Je ne sais pas à qui faire confiance. Si tu te confies à quelqu'un, il le dit à tout le monde.
Même mon frère aîné a dit à sa femme que je lui avais emprunté de l'argent. Les hommes racontent tout à leurs femmes quand ils sont aux anges? Sa femme a tout dit à Ouly. Ouly et les résidents du quartier commencent à soupçonner quelque chose. Je commence à durer ici. Je ne peux plus continuer à mentir.
Il est impossible de vivre dans le mensonge. Je ne comprends pas. Je ne sais pas pourquoi je suis rentré au pays. Ça m'intrigue ! Pourquoi je ne peux pas réfléchir ? Je n'arrive pas à réfléchir.
C'est comme si j'étais un âne. Je ne réfléchis plus. Pourquoi je ne réfléchis plus alors que j'étais très intelligent ? Je vais me confier à Ouly, car elle est ma petite amie. Je vais tout lui dire. Elle va me comprendre. Peut-être qu'elle aura une solution. Ouly aime frimer. Elle se la joue trop devant ses employées.
Elle aime frimer. Si je lui en parle, elle risque de mourir. Je ne sais pas à qui je peux me confier. Je suis fauché ! Je suis au bord du rouleau ! Tout est à l'arrêt ! J'en donne aux gens pour sauver la face. Je me retrouve sans sou. - Rends-moi mon argent ! - Quoi ? Rends-moi mon argent, je dois y aller. Je suis occupé !
Salue-moi avant de me demander de l'argent. Hors de question ! Rends-moi mon argent, je dois y aller ! Tu es impulsif aujourd'hui. Je t'ai aidé plusieurs fois. Je ne t'ai jamais mis la pression. Que se passe-t-il ? - En plus, ma mère te remercie. - Je ne veux pas de ses remerciements.
- Atou, tu es un menteur ! - Je vais te tuer, si tu le répètes ? Tu es un menteur ! Tu faisais le triste quand tu m'empruntais de l'argent. Tu m'as dit que ta soeur était malade ! Tu mens ! Tu donnes tout à Racky. - Qui t'a dit ça ? - Ça ne te regarde pas, je veux mon argent. C'est le propriétaire de la voiture. Je lui dois de l'argent, mais je n'ai plus d'argent sur moi.
Je ne peux pas décrocher. Je vais décrocher quand même. - La voiture est belle ! - Je ne t'appelle pas pour ça ! Tu te fiches de moi ? Tu n'as pas tenu ta parole. C'est vrai. Ne te fâche pas. Calme-toi, je vais t'expliquer.
C'est à toi de m'écouter, car je t'ai appelé. J'ai de la famille en Casamance… Je suis en voyage, je suis allé un peu partout, même à Gambie. Ce serait méchant de ne pas leur rendre visite. - J'ai oublié de te rappeler. - Je veux que tu me ramènes la voiture, le plus rapidement possible. - Je viendrai demain ou après demain pour tout régler. - Tu vas payer au complet ! - Je pense que je vais l'acheter.
Tu vas payer au complet ! - Sacré Sénégal. - Je disais que tu m'envies, mais tu es méchant. Je te rendrai l'argent, selon ma convenance. Est-ce parce que j'ai un visage innocent que tu veux en abuser ? - Weuz et toi avez comploté pour m'avoir. - Tu vas me rendre mon argent ? - Vous ne pouvez rien faire contre moi. - Tu oses l'ouvrir ?
- Tu n'as rien à dire. - Tu es très impoli. Fais gaffe, sinon je vais appeler ta mère pour lui dire que tu donnes ton argent aux femmes. Tu vas le regretter, si tu l'appelles. - Tu t'allies à ce flemmard de Weuz. - Je m'en fous ! Rends-moi mon argent, sinon je ne bougerai pas d'ici ! Tu peux faire ce que tu veux. Je n'ai pas peur de toi. Tu te fous de moi ? Vas-y, attaque moi ! Je m'en fous de toi ! Je suis un ancien. Je suis plus fort que toi.
Tu es fâché parce que tu ne peux pas avoir de petite amie. Je m'en fous de toi ! - Tu vas me rendre mon argent ? - Tu m'as pris au dépourvu ? Je ne bougerai pas d'ici, si tu ne me donnes pas mon argent !
2022-02-10 01:38